Lilian
Dans le métal il a gravé
Le nom d’une astrale épopée
Il part livrer bataille
De toute la quintessence de son âme
Aux confins de l’ombre et du silence
Pulvérisé, atomisé
En orbite sur la violence
De son centre de gravité
Il remonte aux nuées de l’oubli
A la résurgence de sa poésie
Errance au firmament
Cette prison de volonté et d’écorce
Qui l’isole de la pluie, du froid et du clan
Détient la clé de ses plus grandes forces
Parvenu au pied de son reflet
Le chevalier évanescent
Fraye dans l’obscurité de son aubier
Un sentier vibrant de dignité
Voyage de chair, d’éther et de sang
La conscience gonflant les voiles
De son vaisseau de bois et d’argent
Il embarque pour son étoile
Ses particules exposées à tous les vents
Pour qu’au-delà de l’espace et du temps
Résonne à jamais cette sentence qu’il aime tant
Le cosmos est mon campement